Histoire de chaussure de John : Il était une fois, une chaussure

[Cette histoire a été publiée pour la première fois dans le numéro 15 du Fluevog Post (automne/hiver 2020)]

Il était une fois une famille appelée Bellevue qui vivait à Vogville. Elle était voisine de la famille Super Fine, dont faisaient partie Eminence et son Superchien qui vivaient en parfaite harmonie.

Bien que les habitants fussent de couleurs et de pointures différentes, ils contribuaient tous à l’atmosphère positive de Vogville. Là-bas, personne n’avait l’impression d’être meilleur ou pire que les autres. Au contraire, les habitants se savaient tous aussi magnifiques les uns que les autres et se sentaient comme des membres à part entière de la société de Vogville. Au-dessus de la porte de la résidence des Bellevue était affiché fièrement le numéro 502, et tout le monde savait ce qu’il signifiait.

Les Bellevue étaient des pionniers qui étaient partis vers l’Ouest dans l’espoir de trouver un chez-soi. Ils ont passé un hiver à Vogville et ils ne sont jamais repartis. Ils se sentaient à l’aise à Vogville. Ils savaient qu’ils n’étaient pas tous pareils, mais formaient une mosaïque de personnes différentes toutes créées parfaitement à l’image de leur créateur.

Ce jour-là, Ella Baker, une des filles les plus rebelles de la famille Bellevue, partit en promenade. Elle était toujours prête à l’action (tant pour les bons coups que pour les mauvais), mais elle avait bon cœur et tentait toujours d’aider les autres. Alors qu’elle marchait sur le boulevard, elle rencontra sa voisine, la belle Eminence de la famille Super Fine, et son Superchien. Elle caressa Superchien qui n’attendait que cela. Superchien se sentait comme un poisson dans l’eau à Vogville et semblait toujours trouver la façon de rendre les gens heureux. Les trois compagnons décidèrent de se rendre sur Pine Street. En passant devant le saloon du 205 Pine, elles décidèrent d’entrer et de prendre un verre.

À l’intérieur se trouvaient les protagonistes habituels. Ace Face brassait ses cartes en attendant quelqu’un à affronter, Petrella était sur les planches en train de chanter « Ton amour me fait chanter » de son opérette préférée, et Investigator lisait l’Ennéagramme de Bekkie. Son Ennéagramme, comme vous pouvez l’imaginer, disait toujours la vérité.

Après qu’elles eurent commandé des verres au bar, Henk, qui arrivait de l’écurie, entra et s’assit dans son coin; il était une personnalité forte, mais indépendante, tel un fermier qui se tient seul dans son champ. Monika, qui était en Mission pour voir la vie après la mort, fit irruption dans la pièce; tout le saloon explosa dans un brouhaha de tables et de chaises qui volaient dans tous les sens. Cette agitation ne cessa que lorsque Mellow se
glissa à l’intérieur, et avec toute son élégance innée, calma la situation.

Ce n’était qu’un autre exemple pour montrer aux habitants qu’à Vogville, personne ne fait Cavalier seul. En fin de compte, ils savaient qu’ils étaient tous logés à la même enseigne et qu’ils dansaient tous le Tango sur la même musique d’amour.

Ainsi, ils remontèrent tous Pine Street pour regagner leur foyer, se reposer et se préparer pour une autre belle journée à Vogville.


Si cette histoire vous semble un peu familière, c’est probablement parce que John y a caché plein de petites surprises Fluevog. Voyez combien vous pouvez en trouver!

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